Les conseils du pro

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Mon beau sapin, roi des forêts…

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24/11/2015

Noël approchant désormais à grands pas, le fameux conifère va bientôt trôner dans nos salons. Justement, comment le choisir ? Entre un sapin issu de la forêt Suisse labellisé FSC (Fédération Suisse des Constructions) qui garantit une gestion durable des forêts et un sapin importé du Danemark, ou l’on ne connaît que rarement leurs conditions de production, l’impact écologique n’est pas le même.

Près d’un million de sapins de Noël sont vendus chaque année en Suisse, dont 400 000 sont produits localement. On distingue principalement deux espèces sur le marché helvétique: l’épicéa, à l’odeur agréable mais qui perd ses aiguilles en deux semaines, et le sapin Nordmann, sans odeur et dont les aiguilles tiennent plus longtemps.
Parmi les arbres suisses, les deux tiers ont été cultivés. Le tiers restant provient des forêts, toujours gérées de manière durable.
Une excellente alternative est de choisir un sapin planté et réutilisable. Ce sapin est livré en pot avec ses racines, et replanté en terre après les Fêtes. Il peut être utilisé quatre années de suite.

Pour l’entretien, sachez que les sapins de Noël ne doivent jamais être taillés en pointe à la base, car sinon ils dessèchent plus rapidement. Dans les socles munis d’un réservoir, les arbres dont le pied n’a pas été taillé peuvent absorber de l’eau. Ils restent plus longtemps frais.

Voilà pour les conseils. Mais, au fait, d’où vient la tradition du sapin de Noël? L’arbre de Noël, suivant certaines légendes, remonte aux peuples païens, qui célébraient par des réjouissances, et même certains sacrifices, les derniers jours de l’année. Le calendrier des Celtes était basé sur les cycles lunaires. Pour ce rite païen du solstice d’hiver, un arbre symbole de vie était décoré avec des fruits, des fleurs et du blé. Cette tradition païenne s’est rapidement reproduite dans le monde chrétien. Au XIe siècle, les fidèles représentaient, lors de leurs Mystères, l’arbre du Paradis par un sapin garni de pommes rouges.

L’existence des premiers sapins de Noël en tant que tel est inscrite dans les registres municipaux de la Ville de Sélestat, en Alsace. Ceux-ci datent du 21 décembre 1521 et on peut y lire la plus ancienne mention écrite leur sujet. Il y est question d’une «dépense de 4 shillings pour payer des gardes forestiers chargés de surveiller les sapins dans les forêts municipales afin d’éviter un abattage excessif … ».
C’est à Marie Leckzinska, I’ épouse polonaise de Louis XV, qu’on doit son entrée à Versailles en 1738.  Il faudra toutefois attendre les années 1920 pour qu’il se généralise dans les foyers, avec son étoile à la cime, symbole de l’étoile de Bethléem guidant les Rois mages, généralement accrochée par le plus jeune de la famille.

Entre mythe, légende et souvenirs d’enfance, le sapin de Noël est pour la plupart d’entre nous le symbole d’un moment de félicité qui permet à tous, petits et grands, jeunes et anciens de se réunir dans la paix de Noël.

Anthony Leclerc
www.bureauacf.ch

L’automne, la saison idéale pour prendre soin de votre jardin

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13/10/2015

L’hiver sera bientôt là ! Les températures commencent à chuter et déjà les premiers signes de l’automne ne trompent pas.
Les arbres se parent de couleurs chatoyantes entre jaune profond et rouge intense. Les feuilles se détachent des arbres pour former progressivement un beau tapis teinté de jaune, d’orange et de rouge qui viendra clore cette belle saison 2015.

Malgré un mois de juillet caniculaire, qui a fortement endommagé nos nouvelles plantations et fait jaunir notre gazon, la fin de saison fut plus clémente.
Les pluies d’août et septembre ont fait reverdir nos pelouses et ont su redonner espoir aux amoureux des jardins, qui voyaient leur végétation dépérir malgré l’assiduité de leurs soins.
Pour cette fin de saison, voici nos derniers conseils avant de laisser tranquillement notre jardin se mettre en sommeil jusqu’au printemps prochain.

Gazon :
Le moment des dernières tontes est arrivé.
Pour hiverner dans de bonnes conditions la pelouse, ne devra être tondue ni trop courte, ni trop haute, 4 à 5 cm de hauteur sera parfait. Un gazon trop court est plus sensible au froid et aux intempéries.
Un dernier épandage d’engrais potassique favorisera l’enracinement de votre gazon et l’aidera à passer l’hiver.
Pour la mousse, attendez le printemps pour la scarification, c’est la meilleure époque.
N’oubliez pas d’enlever les feuilles au fur et à mesure qu’elles recouvriront trop intensément le gazon, cela vous évitera de vilaines taches au printemps.

Fleurs :
Arrachez les annuelles en fin de vie. Leur compostage est tout à fait possible si elles sont restées en bon état sanitaire.
Profitez le plus longtemps possible de vos floraisons de dahlias, mais rappelez-vous aussi qu’ils sont très sensibles aux premiers gels.
Aux premiers doutes, coupez-les à 10 cm et rentrez les souches pour l’hivernage dans un local non chauffé, mais hors gel, en gardant un peu de terre autour de leurs racines tubéreuses.
Plantez vos oignons à fleurs de printemps : Tulipes, narcisses, jacinthes et les dizaines d’autres espèces offertes par le commerce.
Marquez par un tuteur les emplacements des plantes dont le feuillage disparaît une fois l’hiver installé comme les pivoines et les anémones du Japon.
Cela leur évitera d’être éventrées par un coup de bêche étourdi !

Soins des rosiers avant l’hiver :
Il arrive souvent qu’avec l’humidité automnale certains rosiers soient touchés par des champignons qui provoquent un jaunissement des feuilles et leurs chutes.
Ramassez-les au fur et à mesure et détruisez-les puis prévoyez un traitement fongicide sous la forme d’une huile végétale après la chute totale des feuilles.
Vous pouvez, commencer à planter vos nouveaux rosiers, l’automne étant une très bonne période de plantation.
En région froide, protégez-les des gros gels par des feuilles ou des branches de sapin, surtout la première année.
Pour les plates-bandes de rosiers existantes, il est bon de rappeler à chacun de raccourcir les rosiers à la hauteur du genou, dès qu’ils auront fini de fleurir.
Le fait de raccourcir leurs tiges permettra aux rosiers de mieux supporter les éventuelles grosses chutes de neige qui risquent de provoquer de la casse sur les branches délicates.
Par contre, ne les taillez en aucun cas, comme vous le ferez en mars prochain, sur deux à trois yeux soit vers 10 à 15 cm du sol.

Arbres et arbustes :
Entourez vos potées d’arbuste à fleurs ou d’arbre méditerranéen de plastiques à bulles, cela protégera les racines du gel, mais aussi la poterie.
Plantez les arbres et arbustes persistants. Le taux de réussite en automne avoisine les 100 % car les plantes sont au repos et ne sont pas perturbées par les agressions extérieures. Avec l’humidité dont elle ne manquera pendant cette saison, la plante s’installera tranquillement et produira dès la première année. Ne dit-on pas « A la Ste Catherine, tout bois prend racine » !
Il est encore temps de planter les bambous non gélifs en tout début de mois un épandage d’engrais riche en potasse favorisera leur enracinement, ils ne seront que plus beau au printemps. Durant l’hiver n’oubliez pas de les arroser.
Plantez des plantes de terre de bruyère en conteneurs. Certaines d’entre elles, comme quelques variétés de camélias sont en fleurs ; cela va vous permettre de choisir en fonction de la couleur et de la forme de la fleur.

En plantant au mois de novembre, vous facilitez l’enracinement avant les premières gelées hivernales.
Vous aurez donc une meilleure reprise au printemps et la floraison sera plus belle…

Anthony Leclerc